jeudi 30 mai 2013

La bourse et l' économie réelle ... Quelle relation ? ou l'histoire de l’œuf et la poule .

Un certain parti pris dans ce post destiné à tenter de balancer un peu les arguments couramment évoqués, mais beaucoup de points d'interrogations auxquels il a fallu essayer d'apporter des pistes de réflexion hors des entiers battus, mais sur lesquels évidement, chacun sera libre de se positionner avec ses arguments, ses affinités à l'argent et les moyens pour en avoir, car c'est bien de cela, que nous parlons : d'argent !

Le cac 40 est à 4000 points.
Une forte hausse malgré une situation économique pour le moins incertaine !
Le point à soulever concernent les marchés financiers et la fâcheuse habitude que le non initié a d'incriminer à la moindre crise :

  • Si le cac40 devait se focaliser sur la santé de l'économie, celui ci serait à combien ? 1000 points ? 2000 ? Alors ne serions nous pas dans un cercle encore plus vicieux?
  • De l'argent serait-il injecté sur les entreprises via les marchés financiers (argent que l'on nomme capital risque ) qui certes, touchent des dividendes jugés scandaleux mais qui profitent à tous via les investissements que peuvent alors faire les entreprises côtées?
  • Si les marchés étaient plus frileux, la France emprunterait-elle à des taux historiquement bas ? 
  • Et si la France empruntait plus cher, aurait-elle les moyens de son train de vie ?
  • etc ...
Evidemment, les acteurs des marchés financiers, aussi appelés spéculateurs , ne sont pas des anges dépourvus de toutes ambitions  de rendements, mais il est quand même bon de noter ce qu'est un spéculateur :

Voici le regard de wikipedia :

"La spéculation est, en économie, l'action de prévoir les évolutions des marchés et d'y effectuer des opérations d'achat et de vente en conséquence, de façon à retirer des bénéfices du seul fait des évolutions des marchés.
Tiré du bas latin speculatio, désignant un lieu d'observation, utilisé au figuré, le terme désigne de façon plus
générale une réflexion intellectuelle portant sur des objets abstraits. Ce n'est qu'au XVIIIe siècle que le terme est employé à propos des prévisions, ou plutôt des conjectures faites sur les marchés en particulier financiers et c'est encore plus tard qu'on le réserve principalement aux transactions visant à ne se procurer un bénéfice qu'au travers d'opérations anticipant la seule évolution des cours. On cherche, en réfléchissant, à prévoir et à anticiper les quantités et les prix futurs, les réactions et activités d'autrui, en se mettant à leur place, et à porter un regard sur sa propre activité, en se mettant à la place des autres.
La spéculation soulève de nombreuses critiques : elle permet au moins en apparence un enrichissement qui n'a pas de cause, qui se ferait de surcroît au détriment des producteurs et donc des travailleurs. Ses détracteurs lui opposent parfois « l'économie réelle » pour souligner son illégitimité. L'économie traditionnelle a cependant attribué une fonction sociale à la spéculation, qui est de stabiliser les prix ou d'atténuer les fluctuations et de permettre d'obtenir le prix qui permet la meilleure allocation des ressources. Les critiques de la spéculation financière soutiennent néanmoins que ce mécanisme est inopérant dans le domaine financier.
La spéculation est à distinguer des opérations de manipulation du marché, l'agiotage." 


Il y a trois points essentiels à retenir :


  1. le spéculateur ne fait qu'anticiper les cours, ( ce qui est discutable dans le cadre de ventes à découvert massives),
  2. le spéculateur fait des plus values,  (mais souvent aussi, il se ruine)
  3. le spéculateur joue un rôle de régulateur.
Il est incontestable que les spéculateurs font de l'argent et que leurs ordres de ventes plombent parfois les cours lorsqu'ils sont massifs, mais qui accepterait de travailler gratuitement et qui s'il le pouvait, ne se rétribuerait pas en fonction du risque qu'il prend ?
A bien distinguer: la vente qui correspond à une prise de bénéfices sur investissement et vente à découvert qui est purement spéculative .
Mais, ces ventes à découvert, tassent parfois aussi des phénomènes fluctuations de cours trop importantes, ou sans rentrer dans les détails, lorsque les banques centrales en réponse à des problèmes d'économie réelle, entrent dans le jeu, stabilisent l'inflation .
Un autre mot clef est "anticiper" : si l'on se réfère à la définition de ce mot, c'est faire avant, non ?
Dans ce cas, les spéculateurs lorsqu'ils sont baissiers sur les marchés anticipent-ils une crise ou la provoque t-ils ?
Et quand ils sont haussiers ? anticipent-ils une reprise ou y participent-ils par leurs positions acheteuses?

Alors... L’œuf ou la poule ?

Le fait est que chacun ira de sa propre théorie, mais que pour l'instant, toutes s'affrontent et la vérité n'est pas aussi claire qu'elle n'y parait et ce, que ce soit pour le travailleur au smic qui à besoin de trouver des coupables, ou pour celui qui veut défendre les marchés financiers.
2 millions de boursicoteurs en moins en France depuis la crise de 2008 . Ce qui veut aussi dire : que ces deux millions ne se plaignaient pas lorsque leur portefeuille d'actions était dans le vert et qui, il est raisonnable de le penser, s'ils en avaient eu la possibilité, le savoir, auraient discrètement revendu leur titres au bon moment afin de se payer une jolie terrasse et auraient ainsi, de fait, rejoint le clan des vilains spéculateurs .



































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